L'étude a été réalisée par l'Institut Montaigne et Stan, en étroite collaboration avec l'UPE06, la CCI NCA, KPMG et l'EDHEC Business School, avec la participation d'une centaine d'acteurs socio-économiques du territoire.
Deuxième zone géographique la plus riche de France après l'Ile-de-France, le territoire azuréen - compris ici dans la limite géographique du département des Alpes-Maritimes - possède un fort potentiel de développement à la hauteur de celui des grandes métropoles européennes.
Pour autant, le coût de la vie, le vieillissement de sa population, la faible diversification de son économie, la fragmentation territoriale et l'absence d'intégration des réseaux de transport représentent les grands défis que le territoire doit relever pour renforcer son attractivité.
Une démarche sans précédent : la mobilisation collective des acteurs du territoire
L'étude a été réalisée par l'Institut Montaigne et Stan, en étroite collaboration avec l'UPE06, la CCI NCA, KPMG et l'EDHEC Business School. Elle est le fruit d'une année de réflexion et a réuni près d'une centaine d'acteurs issus des mondes économique, culturel, associatif, académique et social.
Conduite par un comité de pilotage composé de vingt acteurs du territoire, elle a été rythmée par des rencontres et auditions de plusieurs dizaines d'experts du territoire.
Ces échanges ont permis de bâtir une vision commune pour le territoire, partagée par l'ensemble des acteurs économiques participant à l'étude.
Apolitique, l'étude n'a fait l'objet d'aucune contribution financière de la part de l'État ou d'une quelconque collectivité.
L'évolution de la composition de la population du territoire azuréen traduit un déficit d'attractivité vis-à-vis des plus jeunes. Le territoire doit avoir pour ambition de devenir plus attractif pour les étudiants et les jeunes actifs.
Le tourisme est le principal moteur de l'économie azuréenne. Mais plusieurs autres filières sont identifiées comme structurantes pour le développement du territoire.
Le territoire souffre de la pression foncière - loyers très élevés, offre locative insuffisante - et manque d'une offre de logement, notamment intermédiaire.
La fragmentation territoriale conduit à une mauvaise coordination des systèmes de transports publics et à l'absence de politiques communes dans des secteurs clés (culture, promotion du territoire, résilience alimentaire).
Ce rapport est le fruit d'une mobilisation forte, bénévole et apolitique des acteurs économiques et sociaux azuréens. Elle a conduit à identifier des sujets prioritaires et à proposer des pistes concrètes pour le développement de la Côte d'Azur. Une mobilisation qui se poursuit désormais activement pour les mettre en œuvre.